Lesdiguières, duc du Champsaur
Lesdiguières est le Haut Alpin le plus célèbre, tant sa vie a été émaillée d’aventures, de prouesses et de petites lâchetés.
L’auteur, Faure de Prégentil, dans la première partie du livre, utilise la langue de son enfance, une curieuse langue intercalaire, entre occitan alpin et français, pour raconter la jeunesse fougueuse (et rêvée) de l’enfant de Saint Bonnet en Champsaur.
Dans la deuxième partie du livre, on retrouve la grande aventure de celui qui finira duc du Champsaur, deuxième personnage après le roi et dernier connétable du royaume.
Un résumé de tous ses exploits peut être également obtenu en consultant le blog de Philippe Lecourtier : http://glaizil.over-blog.com/categorie1166140.html .
Voici le commentaire écrit par Marcel BARES, journaliste au « Dauphiné Libéré », lors de la sortie du livre:
« Il y a eu Jean Faure…du Serre, dont le Pays Gavot a réédité ses « oeuvres choisies », riches de 9 000 vers…Il y a aujourd’hui Faure de Prégentil, qui n’est autre que notre ancien confrère Robert Faure, auteur notamment de « Le Champsaur: histoire et mémoire ». Faure, le deuxième, né à Prégentil (Saint Jean Saint Nicolas) en 1930, écrit donc sur son pays natal dont il a récupéré la mémoire. Mais il a notamment retenu de son enfance à Prégentil cette curieuse langue intercalaire, typiquement champsaurine laquelle ressort dans la première partie de ce livre…Il donne le ton à un texte savoureux, dont on va se délecter, notamment de part et d’autre du Drac. Pour raconter la jeunesse de Lesdiguières, il a, comme il le dit « osé dénicher les vieux mots d’un parler local. ».
Pourquoi ces vieux mots? Eh bien parce qu’ils « semblent mieux faits pour restituer l’environnement, les sons, l’ambiance de l’époque ». Et puis, c’est « une bonne excuse pour imaginer, faute de documents, la vie alpine» au temps de la jeunesse de celui qui deviendra Connétable. Une fois « le diner fait, il s’accagnardait, la majeure part rêvant aux ayasses…Il glandait de longues heures à faire rien qu’à pantailler…Il tanquait sa porte avec une grosse caillasse…Il descendait à fond de train la montée des Fareaux, s’enfournait dans les cluses, repartait vers les combes, les runes, les ermes, débarulait au mitan des drailles, s’égrafignait sur les branches des agouranciers… » L’un de ses camaradres, « Le Zidore, plutôt broque, s’était fait giscler de la procession des Rogations pour avoir bastonné avec son cierge béni deux malheureux chiens qui étaient collés »… Et ces fameuses soirées, d’où ils sortaient tous « niasqués, carrément couffles, comme de vraies sueilles ». On a encore à portée d’oreille une multitude de mots ainsi ressuscités sous la plume alerte et imaginative de Robert Faure… »
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