Quand les champsaurins avaient des vignes à Gap et au-dessus de Gap

Article rédigé initialement le 24 février 2021

Il y a ceux qui insistent sur le changement climatique actuel (et ils ont peut-être raison) et il y a ceux qui découvrent que le climat a été différent certaines années (notamment plus chaud).

Ainsi pendant les guerres de Lesdiguières le capitaine huguenot après s’être emparé de Gap a voulu offrir des faveurs à ses compagnons d’armes champsaurins qui l’avaient accompagné au combat.

D’ailleurs beaucoup de noms de gapençais actuels proviennent de ces champsaurins qui se sont installés à Gap et dans les villages au-dessus de Gap. C’est là d’ailleurs qu’ils avaient de belles vignes.

Parmi ces favorisés, Antoine Robert de Poligny , Pierre Amar de Bénévent, Jean Roussin-Bouchard d’Orcières, Jean Martin de Saint Laurent, Pierre Dastrevigne de Laye, Claude de Montorsier, Jean Maset de Chabottes, Pierre Davin de Champoléon, Pierre Borrel de Saint Laurent, Jean Bertrand du Noyer, Honoré Arnoux de Laye, Antoine Pellissier de la Fare, Jean Vacher de Saint Julien, Guillaume du Faure de l’Aulagnier, Pierre Audéoud de Saint Laurent, Martin Lagier de l’Aulagnier, Georges Martin de Champoléon, Albert d’Orcières, Jean Eyraud de la Plaine, Pierre Davin d’Ancelle. Tout ce beau monde produisait son vin.

Les vignes d’ailleurs à cette époque montaient jusqu’à Saint Bonnet. On note, dans les archives : « lundi 20 septembre 1660, proclamation des vendanges à Saint Bonnet par la criée et trompette pour l’utilité publique ».

Mais un refroidissement entre le 17ème et le 19ème siècle devait entrainer un abaissement de la limite de la culture de la vigne.

Un bienfait ??? Dans tous les cas, des souvenirs (ou des recherches) dans de nombreuses familles.

Des traditions perdurent.